24 sept. 2013

Reportage: Made in prison


Dans une ère où le "made in china" est de plus en plus remis en question, pour la première fois, des créations de vêtements voient le jour derrière les barreaux d'une prison.

L'origine de cet évènement remonte à l'année 2008, lorsque Raquel Guimares vient d'être diplomée de l'École des Beaux Arts de Sao Paulo et reçoit les honneurs de l'Association brésilienne de l'industrie du textile. Ses créations provoquent un succès surprenant et surtout imprévu. Face à une explosion de commandes, la jeune designer ne parvient pas à assurer la production car elle ne trouve pas de main d'oeuvre efficace et suffisante. Un ami lui suggère donc l'idée du siècle: pourquoi ne pas produire dans une prison par des prisonniers? La collaboration entre la marque Doisélles et la prison d'Arisvaldo de Campos Pires (au nord de Rio de Janeiro) fonctionne à merveille car elle est gagnante pour chacun des partis. En travaillant avec des prisonniers, les avantages ne sont pas négligeables: pas de tracas syndical, aucun absentéisme ni retard, et une grande économie sur la masse salariale. Du côté des prisonniers, le deal est assez simple: 3 jours à crocheter de la laine leur garantie un revenu d'argent et une remise de peine d'un jour. De plus l'expérience constitue en elle-même une promesse de réinsertion, en acquiérant un certain savoir-faire. 

Aujourd'hui, Doisélles compte 18 prisonniers à son actif et 35 en période de défilé. Raquel Guimares travaille en étroite collaboration avec ses employés et les consulte souvent pour connaître leurs avis ou recommandations sur les créations. Plusieurs de ces anciens prisonniers ont même reçu une offre de reconversion chez l'entreprise brésilienne. 



















18 sept. 2013

Le nouveau visage de la Fashion Week de New York

Dr.Ramtin Kassir et une de ses patientes.


Alors que la semaine de la mode de New York vient à peine de s'achever, un nouveau genre de défilé est apparu cette année. Il n'est plus question d'exhiber les créations ni de glorifier le génie des grands designers mais de vanter les prouesses de la chirurgie esthétique. Oui oui vous avez bien compris, on fait défilé des visages... Qui a eu cette idée un peu saugrenue? On nomme Ramtin Kassir
Retour sur le 10 septembre dernier, dans une galerie d'art à côté de Central Park, au total 50 hommes et femmes, anciens patients ayant subit une opération chirurgicale ont défilé en exhibant leurs injections de botox, liftings ou encore rhinoplasties. Lorsqu'on demande à Ramtin Kassir d'expliquer son concept, il explique avec une grande modestie au Daily News "Nous [sous entendu les chirurgiens] sommes comme les artistes de la Renaissance et les patients sont notre chevalet." 
Alors que le CFDA (Conseil de mode des créateurs américains) soutient qu' "il n'y a pas de place pour ce genre de défilé", qu'en pensez-vous? Peut-on réellement considérer un visage remodelé comme une oeuvre d'art? 
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Ce qu'en pense Frenchie&Blondie: C'est une idée novatrice mais qui ne peut être comparée aux défilés de prêt-à-porter qui saison après saison, vendent du rêve, proposent des tendances, de nouvelles perspectives artistiques. Dans le cas de la chirurgie esthétique, on ne peut pas vraiment parler de "tendances". De plus cela pourrait encourager la pratique de chirurgie "accessoire" (non nécessaire) chez les adolescents facilement influençables, et développer un sentiment de dénigrement ainsi que le désir de ressembler aux mannequins. 

15 sept. 2013

Fluo Dracula 


1. Veste, SANDRO-  2. Pull, MAJE-  3. Jupe, GIVENCHY-  4. Bottines, NICHOLAS KIRKWOOD-  5. Sac, MANSUR GRAVIEL-  6. Pochette, OLYMPIA LE TAN


Frenchie: Le perfecto pour son cuir vieilli et craquelé, qui apporte un côté rebelle et très "rock'n roll". Les chaussures idéales pour la transaction été-automne avec le jeu des matières, la forme courbée du talon (qui me fait penser aux Miu Miu glitter) et surtout la petite perle subtilement cachée. On les adore autant pour une tenue chic qu'une tenue décontractée avec un jean boyfriend par exemple. La pochette Olympia Le Tan est un gros coup de coeur, tout simplement extraordinaire. Enfantine et innovante, elle garantie un effet de surprise immédiat. 

Blondie: Doux et éclatant, ce pull en angora égaiera les matins gris. La jupe noire reste un intemporel malgré son côté "déstructuré", idéale pour les "fashionistas" qui veulent oser la sophistication. Coup de foudre instantané pour ce sac en bourse, avec la combinaison du noir et rouge.